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DE LA VILLE DE PARIS.
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[i57i]
et voicluriers par eaue, seront appellez ct assignez à estre et comparoir, vendredy prochain malin, en icelle Court'1', pour estre oyz sur la plaincte desd. Prevost des Marchans et Eschevins de lad. Ville, et respondre à telles demandes, requestes et conclusions qu'ilz ct pareillement ledict Procureur general
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du Roy vouldront contre eulx prendre et eslire, pour faire droict sur icelles par lad. Court, ainsy qu'il appartiendra par raison.
«Faict cn Parlement, le seizeicsine jour de May l'an mil cinq cens soixante unze'2'.n
Signé : "Du Tillet, »
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CCCCXIX [CVI]. — Lettres
2-24 mai i5~i. (A, fol.
"Messieurs, n'ayant point encores veu que, suyvant ce que si expressement vous commanday à mon parlement de Paris, il ayt esté commancé à procedder ;\ la levée des trois cens mil livres'3' accordez, en ceste presente année, par les habitans de madicte Ville, pour le payement des Reistres et Suisses, el considerant que nous touchons du doigt au premier terme du payement qui leur fault nécessairement faire, et qu'il est impossible, s'il n'est par vous plus dilligemment proceddé à la taxe, cottisations, d épargnions et levée de lad. somme, de me pouvoir acquicter de l'estroicte promesseque j'ay esté contrainct de faire aux Reistres, pour les faire sortir hors de mon Royaulme; considerant aussi qu'il n'y a ung seul de mes subject/, qui aussent''1' aller trafiquer hors de mond. Royaulme, et qu'il est en la liberté desd, estrangers de les arrester et retenir prisonniers, et et dc faire toutes voyes d'hostillité aux frontieres de mon Royaulme, s'ilz ne sont paiez et satisfaiclz comme je suis oblige envers eulx; j'ay advisé, pour ce que c'est chose qui ne peult permectre dilalion, d'es-erire aux Prevost des Marchans et Eschevins de madicte Ville et à vous, affin qu'en toute extresme'5' dilligence vous recouvrez le temps, qui me semble qui n'a pas esté si bien employé que je m'attendois que deussiez faire, à la collization et departement
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du Roy pour les hic mil livres.
168 r"; B, fol. 81 r°.)
de lad. somme, ct lesd. Prevost des Marchans et Eschevins à la levée ct cuillelte d'icelle. Vous priant pour ceste cause, encores une fois considerant que c'est chose qui ne peult permectre dillalion, sans apporter à mon service et à mes subjeelz incroiable inconvenient, d'y vaquer eL vous y employer avec telle affection que je puisse avoir occasion de m'en contenter. Priant Dieu, messieurs, qu'il vous ayt en sa saincte et digne garde
"Escript à Sainct Legier'°', le deuxiesme jour de May mil cinq cens soixanlc unze.»
Signé: ir CHARLES».
Etau dessoubz: «Pinart».
"Messieurs, il est lant necessaire dc pourveoir et faire ce quc je vous escriptz, que, s'il y a faulte et retardement, j'auray grande occasion de m'en prendre à vous en voz propres et privez noms, n
Signé: "CHARLES».
Etau dessoubz : "Pinart»'7'.
Et au doz : s A Messieurs les Commissaires d'eppiMei pour la cottisation des 1rois cens mil livres de la subvention generalle, en ma ville de Paris.-n
Lettre du Roy pour les trois cens mil livres ;i luy accordez en l'année mil vc soixante unze.
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'■> Voir les noms des principaux marchands de bois de Paris, au 8 mai ci-dessus, p. 822, note 3.
(î) Cet arrêt est transcrit sur le Registre du Conseil du Parlement, à cette date.(Archives nat., X1* iC33, fol. 160 v°.)
(3> On ne pouvait procéder à la levée de cette somme avant que la répartition en fût terminée. Or, dans chaquc quartier, on dressait les rôles de cotisations, suivant les instructions adressées aux Quarteniers le 5 avril précédent (n° CCCC V, p. 316), et ce travail n'avançait que lentement. Les bourgeois élus pour établir les taxes ne montraient pas beaucoup d'empressement; on fut mème obligé de menacer d'une amende de cent livres ceux qui ne se rendraient pas aux convocalions. A la date de ces lettres du Roi, les opérations suivaient leur cours et ne touchaient pas encore au terme, comme on le voit par divers actes. Le 2 mai, le sergent Lasnier fait commandement à Arnoult Du Monceau, élu de son quartier, de se rendre sans retard à l'Hôtel de Ville, "pour assistera la taxe des 111e mil livres.. . sur peine de cent livres parisis». Le i5 du même mois, autres commandements semblables faits à Claude Couart, receveur de l'Hôtel-Dieu, et à Jean Davollé, demeurant tous deux rue de la Calende (Mandement du Bureau de la Ville et procès-verbal du sergent Martin Feucher, 1'5 mai 1571, Archives nat., H 2o65%)
<4> Sic dans A et B.
'-> «Extresme- manque dans A.
(li) Saint-Léger ou Saint-Léger-en-YVelines, arrondissement et canton de Rambouillet (Scine-el-Oise).
(7> Ce Posl-scriptumxi'a pas été transcrit dans le Registre A.
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